Son intérêt premier ici est au lancer arrière : après le blocage, avec la main, faire un petit mouvement vers l’arrière et vers le haut, ou de même, lever un peu le coude. (Voir les photos composites du lancer arrière)
 Quatre bonnes raisons d’apprendre la dérive :
 1)      il améliore le tempo (rythme)
 2)      il amortit la pointe
 3)      il vous met en meilleure position pour démarrer le lancer avant  - bien se rappeler que pour la plupart des lancers arrière, seule la pointe fléchit, alors que pour le lancer avant nous voulons courber la canne jusqu’au talon. Le premier a une course courte, le deuxième une course longue. En d’autre terme, durant l’instant de pause, il vous faut modifier la position de la canne pour que ce mouvement plus long soit possible.
 4)      Il aide à éviter les boucles fermées : un problème très commun est d’envoyer une boucle très serrée en arrière, la soie se déploie et oblige la canne à fléchir vers l’arrière. Le pêcheur commence alors  son lancer avant avec une canne fléchie. La pointe va alors suivre une trajectoire concave et créer une boucle fermée. 
A part la dérive, il y a seulement deux autres façons d’éliminer ce problème : la première est de lancer des boucles moins serrées(!), la seconde est de forcer le lancer , c’est à dire, commencer avec la canne fléchie et espérer encore augmenter la flexion. Dans certaines circonstances, exemple compétitions de lancer, cette légère flexion peut être utile, mais elle est difficile à contrôler et il est préférable de l’éviter avec une dérive.

Apprendre la dérive  transforme souvent un lanceur moyen en un bon lanceur presque immédiatement, en supposant que tout les autres aspect soient aussi maîtrisés.
La dérive au lancer avant, aussi, est importante, mais seulement comme moyen pour amortir la pointe de la canne.