Lancer
mouches: Traction
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La traction a un
effet très important sur la maîtrise des boucles. Et comme cette maîtrise
est la clé qui permet de devenir un bon lanceur, apprendre la traction
est indispensable. |
Introduction Base1 Base2 Les styles Prises en main Lâcher de la soie Dérive Accélération Lancer arrière Traction Les boucles Direction Vent de côté Vent de face Vent arrière Lancer sous la main Lancer belge Lever soie Filer de la soie en arrière Overhang Lancer roulé Variations du roulé Lancer revers Roulé sauté Lancer Spey Double Spey droit Double Spey gauche Simple Spey droit Simple Spey gauche Roulé serpent Mouche en premier Lancer ondulé Lancer en pile Lancer parachute Lancer déporté Replacer la soie Lancer courbe Lancer arbalète Lancer vertical Lancer facile Pouce tourné Lancer Rapide Retour |
La traction,- pour ceux qui n’ont pas idée
de quoi je parle- est quand la main qui ne tiens pas la canne tire sur la
soie durant les lancers. Elle donne des résultats impressionnants,
d’abord, avec peu d’effort, elle résulte en une flexion de la canne
plus importante qu’il ne serait possible d’obtenir sans, et enfin la
traction augmente beaucoup la vitesse de déplacement de la soie dans
l’air. La double traction est quand la traction est exercée lors du lancer avant puis lors du lancer arrière. La traction simple est aussi utile, surtout quand il y a du vent. Il existe deux erreurs de base dans la double traction . - La première est de pas mettre les mains ensembles lors de la pause du lancer arrière, ce qui amène une deuxième traction inefficace. (ceux qui sont pressés et ne font pas la dérive ont là de sérieux problèmes) - La deuxième erreur est de laisser du mou entre la main et le premier anneau – et donc une canne qui travaille mal durant une phase du lancer- là aussi trop pressé. Il y a de nombreuse façon d’enseigner la double traction. Sans aucun doute, la plus efficace est pour l’instructeur de faire les tractions pour l’élève, c’est une méthode rapide et le plus souvent l’élève comprend en quelques minutes. Une autre méthode est de dire « bas/haut » lors des mouvements de la main. Bas/haut en un seul mot, avec l’accent sur BAS. Mieux, il devrait être « bas-et-haut » car il faut donner le temps à la canne de se redresser et à la boucle d’aller vers l’arrière. Le meilleur instant pour aller « Haut » est durant la dérive arrière. Si nous le faisons trop tôt, la canne se redresse juste au moment où nous voulons qu’elle soit fléchie à son maximum. Quelques instructeurs enseignent sans canne ni soie et (c’est surprenant) cela peut-être aussi efficace ! Il faut visualiser les mouvements et les répéter pour apprendre les enchaînements. Une autre méthode qui m’a été montrée et que j’ai utilisée avec de bons résultats ( surtout avec les élèves qui ne semblent pas comprendre quand vous les aidez à le faire) est de lui demander de faire des lancers sur le côté avec double traction, mais au lancer arrière de laisser la soie tomber sur l’eau –(ou mieux sur une pelouse rase car cela élimine le besoin de lever doucement sur l’eau). Cela donne une pause très longue, qui donne au lanceur le temps de voir si ses mains sont ensembles, voir s’il y a du mou dans la soie et ralentit toute l’affaire. Cette façon donne aussi plus de sensation à la traction avant, car il faut battre la gravité dans les deux directions – un commentaire courant est « Il ne me semble pas que la traction avant fasse grand chose ». Quelques unes ou toutes ces techniques peuvent être utilisées, mais si vous pouvez n’utiliser que la première, alors allez-y. La double traction est facile et contrairement à beaucoup d’opinions, ne demande pas une coordination surhumaine. C’est une compétence indispensable et doit être enseignée le plus tôt possible, avant que tous les doutes et remises en questions n’arrivent. C’est gratifiant de voir les résultats de son enseignement, les élèves ont une telle satisfaction et les résultats peuvent être phénoménaux.
Pour enseigner la base, le plus facile est de faire
coïncider le début de la traction avec le début du lancer. Cependant,
le moment le plus efficace est le plus près possible du blocage. Pour ces
boucles très serrées, sexy,( et oui,
il faut bien commencer à utiliser ce mot pour qualifier une boucle), la
traction doit être faite à l’instant du
blocage. Pour des boucles plus ouvertes, la traction doit être
faite durant le lancer. |
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